Hope Is The Only Thing Stronger Than Fear
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Chapitre 1.L'annonce Next Chapter Story
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June 6, 2012, 12:28 a.m.


Hope Is The Only Thing Stronger Than Fear: Chapitre 1.L'annonce


E - Words: 1,416 - Last Updated: Jun 06, 2012
Story: Closed - Chapters: 5/? - Created: Mar 30, 2012 - Updated: Jun 06, 2012
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Author's Notes: Voici ma toute première fanfiction, les critiques et commentaires sont plus qu'appréciés! Je vous rappelle une dernière fois que cette histoire se situe APRES les évènements des trois livres de S.Collins. Et merci énormément à Olivia ma SuperBeta :)
1.L'annonce.


Au soixante-seizi�me et dernier anniversaire, afin de rappeler � la population enti�re que l'espoir est plus fort que la peur, et que les rebelles sont vainqueurs, les tributs m�les et femelles seront moissonn�s parmi les enfants du Capitole.


C'est alors que je vois les larmes couler sur les joues de ma m�re. Mon p�re lui se l�ve et se dirige vers son bureau. Il n'a jamais �t� un homme de confrontation, alors quand ma m�re craque sous la pression, lui part s'isoler pour �viter la crise.

Je me souviens encore du jour o� Cooper, mon fr�re, avait annonc� pour la toute premi�re fois sa d�cision de devenir Game Maker. Ma m�re avait fondu en larmes, comme aujourd'hui, et mon p�re avait disparu pendant deux jours. Lorsqu'il est revenu � la maison, chacun a fait de son mieux pour ne plus aborder cette discussion. A l'�poque j'avais quinze ans et j'�tais curieux. Je faisais de grands efforts pour ne pas poser des centaines de questions � mon fr�re lorsque nous regardions les Hunger Games en famille. Ces jeux ont toujours �t� une institution chez nous, mais c'est seulement � ce moment-l� que j'ai compris qu'en p�n�trant dans l'enceinte familiale, en s’immis�ant plus personnellement dans nos vies, ils nous privaient du droit de s'en divertir.


Je sens le regard de Cooper pos� sur moi, je vois de la tristesse et de la culpabilit� dans ses yeux. Je comprends maintenant que ce ne sont pas seulement les Jeux qui font partis de ma vie, mais qu'� partir d'aujourd'hui je fais parti des Jeux. Mes yeux plong�s dans ceux de mon fr�re, je retiens mes larmes. J'entends vaguement la voix d'Effie Trinket s'�chapper de l'immense �cran de t�l�vision sur ma gauche, elle prolonge son discours sous les applaudissements du public, principalement constitu� de rebelles.

Le regard de mon fr�re est insoutenable, j'aimerais seulement qu'il aille chercher notre p�re, s�che les larmes de notre m�re et me dise que je ne suis pas encore condamn�. Mais il ne fait rien de tout cela. Il reste l� fig� face � moi, de l'autre c�t� de la grande table en acajou du salon sur laquelle reposent nos assiettes encore pleines.


Quand je sens la premi�re larme glisser le long de ma joue, je rassemble toutes mes forces, me l�ve avec grande peine et fait le tour de la table pour aller embrasser ma m�re. Elle pose alors ses yeux sur moi pour la premi�re fois depuis l'annonce, elle esquisse un sourire et me caresse gentiment la joue. Sa main est douce et chaude, elle me r�conforte et me soulage. Il me semble que je lui rend son sourire parce que je remarque dans ses yeux comme une once d'apaisement. Je reprends mes esprits peu � peu, je me dirige vers ma chambre lorsque j'entends la phrase qui vient conclure le discours d'ouverture des Hunger Games. ��Joyeux Hunger Games, et puisse le sort vous �tre favorable.��.

En ouvrant la porte je me rends soudain compte que le sort m'avait accord� une grande faveur jusque l�. Ma naissance au Capitole �tait quelque chose dont je devais �tre reconnaissant, mais aujourd'hui j'ai perdu mon seul privil�ge, la situation s'est invers�e et la chance de ma vie va me mener � la mort.


Apr�s avoir pleur� � chaudes larmes durant plusieurs heures, je me suis, contre toute attente, endormi d'un sommeil de plomb. Des cris provenant du salon me tirent cependant de cette douce l�thargie. Dans un demi-sommeil, je me blottis en boule sous la couette, les mains sur mes oreilles, en attendant que l'orage passe.

Je pense m'�tre endormi une seconde fois quand la porte de ma chambre s'entrouvre. Je sens un l�ger courant d'air froid m'assaillir et j'entends distinctement quelqu'un s'approcher de mon lit. Je cherche ma couverture pour me prot�ger des Tributs qui veulent ma mort, mais sans succ�s, j'ai s�rement du la faire tomber en me d�battant. Je sens une main se poser sur la mienne et sursaute.
Mon p�re est l�, assis sur le bord de mon lit, le regard vide. Rapidement, je me demande si tout �a n'est encore qu'un r�ve.
��Il faut que tu manges, ta m�re a pr�par� le petit d�jeuner�� me dit-il
Oui. D�finitivement, l'annonce d'hier soir ne devait �tre qu'un cauchemar. Mon p�re serait encore enferm� dans son bureau si tout cela �tait vraiment arriv�.
��J'esp�re que nous ne t'avons pas r�veill� cette nuit avec nos cris. Ton fr�re et moi devons te parler.��
Oh, je n'ai donc pas r�v� les cris, mon inconscient semble me jouer des tours, je ne discerne plus la r�alit� de la fiction. Mon p�re doit remarquer mon expression d�sempar�e et mon regard perdu, parce qu'il plante un baiser sur ma joue et me glisse � l'oreille.
��Tout se passera bien, il n'y a pas de quoi s’inqui�ter …�� Alors qu'il se l�ve et sort de ma chambre je l'entends marmonner ��Pour l'instant.��


Il faut que j'en ai le c�ur net. Quelque que soit la sentence, que je continue � vivre normalement au Capitole ou que je parte vers une mort certaine, je ne peux pas rester dans ce lit ind�finiment. Je me frotte machinalement les yeux tout en me dirigeant vers la salle de bain attenante � ma chambre.
En allumant la lumi�re, je d�couvre mon reflet dans le grand miroir. J'y vois un gar�on vieillit et fatigu� aux yeux rouges. Je fais couler un l�ger filet d'eau froide et m'en rempli les mains avant de m'�clabousser la figure. R�veille-toi !
Je retire mes v�tements. - Ai-je vraiment dormi tout habill� ? - et me glisse sous la douche. J'actionne le programme ��r�veil�� et la voix artificielle de la cabine m'indique qu'il est huit heures trente-sept. En sortant de la salle de bain je vois qu'un complet gris est pos� sur mon lit. Je l'enfile et inspire profond�ment avant de rejoindre ma famille au salon.


Ma m�re vient rapidement � ma rencontre et me tend un n�ud papillon noir avant de m'embrasser sur le front. Je lui souris, mais ne peux m'emp�cher de remarquer ses yeux bouffis cach�s par ses longs cheveux violets qu'elle n'a pas coiff�s. C'est � ce moment l� que je comprends que ce n'�tait pas un r�ve. L'atmosph�re est tendue. Mon fr�re et mon p�re sont d�j� � table, je les rejoins et prends ma place habituelle face � Cooper. Il m'adresse un l�ger sourire.
��Maman s'�vertue � pr�parer le petit d�jeuner mais nous savons tous que personne n'a la force de manger quoique ce soit�� me dit-il � voix basse.
Je crois que c'est sa mani�re � lui de me dire que non seulement ce n'�tait pas un r�ve, mais que la suite ne sera pas plus joyeuse. Mon fr�re a toujours pris ce r�le de mod�le � c�ur. Il n'a certes pas une personnalit� tr�s protectrice, son choix de carri�re tendant � le prouver, mais pour compenser, il s'efforce de m'endurcir.
��Nous avons regard� la rediffusion de cette nuit, commence mon p�re, ils ont tout expliqu�. Vous serez aujourd'hui tous rassembl�s au Grand-Cirque. Comme celui des autres, ton nom ne sera pr�sent qu'une seule fois dans l'urne. Apr�s la Moisson, on f�tera la derni�re session des Hunger Games. Esp�rons qu'il n'y est que cette partie qui te concerne.�
Je l'�coute patiemment, je jette de temps en temps un regard vers Cooper, qui me fait signe d'�couter. Je vois �galement ma m�re qui s’affaire dans la cuisine, faisant anormalement beaucoup de bruit.


Puis mon fr�re prend la parole. ��…coute Blaine, si jamais ton nom est tir� aujourd'hui - Je vois mon p�re lui lancer un regard m�content - il y a beaucoup de choses que tu dois savoir, je ne sais pas si j'aurai le temps de tout te dire pendant les quelques minutes que nous aurons apr�s la Moisson. Nous avons beaucoup parl� de mon travail et de ce que je faisais dans la salle de contr�le. Il faut que tu me promettes d'essayer de te rappeler de tout �a car seules les commandes ont chang�es de mains, les intentions sont les m�me. Tu dois te battre Blaine, ce sera dur, mais tu es avantag� � c�t� des autres enfants. Tu as une chance, et tu dois te le mettre dans la t�te. Tu es intelligent et populaire, forme des alliances b�n�fiques. Surtout, souviens toi que tu ne peux pas abandonner, que ta famille t'attend � la sortie. Tu comprends Blaine�?��


��Oui. Rappeler � la population enti�re que l'espoir est plus fort que la peur. Je m'en souviendrai.��

End Notes: Merci d'avoir lu ce premier chapitre, vos critiques et commentaires sont les bienvenus!

Comments

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Wow! C'est très prometteur! J'ai super hâte de voir la suite, et comment Kurt va être introduit. Et je suis contente que cette histoire soit en français! C'est super rare sur ce site... Je crois pas que tu vas avoir beaucoup de feedback, mais n'est pas peur! Ce n'est pas parce que ton histoire n'est pas formidable, au contraire, c'est que les Klainers francophones sont moins biens présents, alors je vais me faire un point d'honneur à en fournir en masse pour contrer le déséquilibre. - charlotte

Wow! Pour un premier commentaire je ne pouvais espérer mieux! Merci énormément, c'est toujours motivant de recevoir des encouragements de la part des lecteurs. Effectivement ce site est principalement anglophone mais c'est mon site de fanfic favori alors c'était important pour moi de la poster ici (en plus de FFnet que je trouve plus compliqué d'utilisation) j'espère que la suite te plaira tout autant! Merci encore :)

Grande histoire! Je suis pas très bon au français, mais je ne pouvais lire votre histoire facilement!