March 7, 2012, 12:33 p.m.
My soul reflects your eyes: 4 - Bulding Bridges
M - Words: 3,147 - Last Updated: Mar 07, 2012 Story: Closed - Chapters: 7/? - Created: Mar 07, 2012 - Updated: Mar 07, 2012 246 0 0 0 0
� Papa ?.... Papa !? Tu vas bien ?!!... Blaine ! Il ne r�pond plus… �
Kurt tourna un regard paniqu� vers Blaine qui �tait assis � c�t� de lui sur le divan. Ce dernier prit le combin� de t�l�phone des mains de son compagnon et appuya sur la touche du haut-parleur quand une voix f�minine se fit entendre � l’autre bout de la ligne.
� Al… Burt assis-toi… All� Kurt ? �
Kurt reprit rapidement le t�l�phone.
� Carole ! Papa va bien ? Oh mon dieu, il se sent mal ? Son c�ur… �
� Non non mon ch�ri �, le coupa Carole en riant gentiment. � Il est juste… Burt je t’ai dis de t’asseoir ! Viens ici… Kurt est compl�tement paniqu� voyons ! �
Par le haut-parleur on pouvait entendre une voix masculine en arri�re fond qui r�p�tait par intermittence : � oh mon… oh mon... Je vais… Je vais �tre… C’est pas possible…�
Blaine se retint de rire car Kurt �tait encore tr�s p�le. Il passa un bras autour de sa taille et embrassa sa tempe tendrement pour le rassurer.
� Kurt, ne t’inqui�tes pas, je crois que la nouvelle lui a juste un peu coup� le souffle mais, mon ch�ri c’est vrai ?! Tu attends un enfant ? � On pouvait sentir la joie rayonner � travers la voix de Carole, ce qui finit par rassurer Kurt qui commen�a � se d�tendre tout en posant sa t�te contre celle de Blaine. Il sourit l�g�rement, les mains encore tremblantes.
� Oui. Oui c’est vrai, Blaine et moi sommes all�s chez le m�decin ce matin et c’est confirm�. �
� Oooooh f�licitations !! Burt tu vas �tre grand-p�re ! Et je vais �tre grand-m�re oh mon dieu… Depuis combien de semaines ? �
� 3 semaines. � Cette fois le sourire de Kurt �tait un peu plus prononc�. Blaine, qui ne pouvait d�tacher son regard de lui, le serra un peu plus dans ses bras.
� 3 semaines ! � R�p�ta Carole, s�rement � l’attention de Burt que l’on pouvait encore entendre derri�re. Mais il �tait difficile de comprendre ses mots. � Qu’a dit le m�decin ? Comment �a va se passer ? Oh non ne me dit rien maintenant, je prends des billets et nous venons vous voir d�s ce week-en… Ah ? Oh attend, ton p�re a l’air d’avoir retrouver ses esprits… �
Ils entendirent le t�l�phone crachoter alors qu’il passait d’une main � une autre. La voix de Burt Hummel se fit alors entendre clairement.
� Mais �a va je te dis… Oui… D�s samedi oui les billets… All� ? Kurt ? �
� Papa… � Souffla Kurt en fermant les yeux quelques secondes. � Ne me refais plus jamais cette peur-l� d’accord ? �
� Oh excuse-moi fils euhm… � Ils l’entendirent rire nerveusement tout en cherchant ses mots, mais sa voix d’habitude si s�re d’elle �tait comme �branl�e par l’�motion. � Je… F�licitations… A tous les deux ! � Il rit encore. � C’est tellement incroyable… C’est certainement le plus beau jour de ma vie !... Apr�s celui de ta naissance hein Kurt �, ajouta-t-il rapidement.
Cette fois-ci le sourire de Kurt �tait immense, magnifique. Ses beaux yeux bleus brillaient de larmes. Blaine sentit sa main glisser sur son genoux et la prit dans la sienne, carressant doucement la peau d�licate de son pouce.
Kurt parut essayer de reprendre contenance et reprit :
� Alors, vous venez le week-end prochain ? �
� Oui ! � R�pondit Burt imm�diatement avant de se raviser. � Enfin… Si vous n’aviez rien de pr�vu bien entendu. �
� Non non �, assura Kurt en regardant Blaine qui opina �galement. � On a tellement de choses � vous dire… �
� J’esp�re bien. C’est tellement… � Kurt pouvait presqu’entendre le sourire que son p�re devait avoir sur les l�vres � cet instant. � Tu l’as annonc� � Finn aussi ? �
� Non pas encore. Il n’y a que Rachel qui le sait car nous avions besoin de trouver un m�decin de confiance. Je ne voulais pas aller chez n’importe qui… �
� Ok. Tu pr�f�res lui annoncer toi-m�me je suppose… �
� J’ai une id�e, si Eva et lui sont partant ils pourraient vous accompagner ? �
Eva �tait la femme de Finn. Ils s’�taient rencontr� peu de temps apr�s que Finn soit rentr� dans le corps de l’arm�e de l’air. Elle �tait infirmi�re militaire � cette �poque et �a avait �t� le coup de foudre imm�diat. A la fin de leurs ann�es lyc�e tout le monde pensait que Finn et Rachel arriveraient � surmonter la s�paration qu’incombait leurs perspectives d’avenir mais, malheureusement, ce ne fut pas le cas. Plus les mois passaient et plus ils s’�loignaient l’un de l’autre jusqu’au moment o� Rachel rencontra son mari de maintenant, Paul. Finn eut du mal � s’en remettre. A vrai dire, il lui fallu pr�s de 2 ans pour tourner la page… Mais vint ensuite Eva, et tout alla de mieux en mieux pour lui.
� Bonne id�e ! Je vais les appeler ! Je leur dirai de te tenir au courant… �
� Ok Papa. �
� On pourrait aussi inviter les autres ? � Murmura Blaine. � Tes parents et ton fr�re arriveraient le samedi et le dimanche on ferait un repas avec tout le monde… �
Kurt leva les yeux vers Blaine et sourit.
� Papa �, continua-t-il tout en caressant doucement la joue de Blaine du dos de la main. � Je vais te laisser, on va essayer de pr�venir Mercedes, Tina et les autres… Je te rappelle demain ok ? Et… attention � toi. �
� C’est plut�t � moi de te dire �a ! � R�pliqua Burt en riant. � Ok, fils. Je t’aime tu sais… Je vous aime tous les deux. Enfin… tous les trois… �
Kurt sourit de plus belle.
� Je vous aime aussi Papa. Embrasses C arole. �
� Bye ! �
Kurt raccrocha lentement tout en prenant une grand inspiration.
� Oh mon dieu… �, souffla-t-il.
Blaine se mit � rire, son front pos� contre la joue de Kurt.
� Je t’avais bien dis que �a se passerait bien… �
Il est vrai que Kurt appr�hendait un peu le fait de l’annoncer � son p�re et � sa belle-m�re. M�me si au fond, il n’y avait aucune raison de s’inqui�ter.
� Mais je le savais �, affirma-t-il en reposant le dos sur le dossier du divan. Ses mains gliss�rent machinalement sur son ventre et il ferma les yeux quelques secondes. Une vague de naus�e montait lentement le long de sa gorge et la migraine qui le suivait depuis deux ou trois jours revenait au galop. Il posa la t�te contre le dossier.
Blaine l’observa un moment, posant sa t�te pr�s de la sienne, avant de passer une main dans les m�ches brunes de Kurt et de commencer � lui masser doucement le cuir chevelu. La r�action ne se fit pas attendre et un soupire d’aise se fit entendre.
� Hm… On a encore beaucoup de coup de t�l�phone � donner… �, murmura-t-il. � …Continue… �
Une forte envie de dormir l’envahit.
Kurt n’avait jamais �t� un adepte des siestes et n’en avait jamais vraiment ressenti le besoin et pourtant, ces derniers jours, les somnolences se comptaient par dizaines et ne faisaient qu’empirer. A priori, c’�tait normal et passager… Tout comme les naus�es. Sauf que ces derni�res n’en �taient peut-�tre qu’� leur d�but (d’apr�s les brochures que leur avait laiss� l’obst�tricien) et elles �taient la premi�re chose que Kurt appr�hendait dans l’imm�diat.
Ca, et les hormones… Les changements d’humeur, les envies bizarres de nourriture bizarre, les douleurs dans les jambes, les migraines, les fr�quents besoin d’avoir des toilettes � deux pas de lui… Les grossesses masculines n’�tant pas encore tr�s connues, on ne pouvait savoir si elles se passaient exactement comme celles des femmes. Et bien entendu, chacun les vivait � sa fa�on et Kurt appr�hendait le fait de ne pouvoir se fier � 100% � ce qu’il pouvait lire dans les livres ou autre part.
Mais l� tout de suite, il n’avait pas envie d’y penser. Il n’y avait que la main de Blaine dans ses cheveux qui comptait, les l�vres de Blaine fr�lant sa joue, l’eau de cologne de Blaine qui l’enveloppait doucement…
Il repensa � la r�action de son p�re et sourit, amus�.
� Oh mon dieu imagine s’il n’avait pas �t� au courant pour moi… �
� Hm ? �
� Que je pouvais avoir des enfants… �
Blaine rit � nouveau.
� Il aurait mis un peu plus de temps � reprendre le t�l�phone je crois… �
� Oui… �
Ils rirent encore un instant avant de retomber dans un silence confortable. Jusqu’� ce que Kurt d�cide qu’il �tait tant d’avoir cette conversation.
Il rouvrit les yeux, se tourna vers Blaine et caressa un instant sa joue. Comme si le brun avait compris ce qu’il allait lui demander, il baissa les yeux et pin�a les l�vres, un voile de tristesse assombrissant son regard l’espace de quelques secondes. Il pressa le visage contre la main de Kurt sans dire un mot.
� Est-ce que tu veux les appeler ? � Souffla ce dernier.
Blaine ne r�pondit pas. Et m�me si Kurt s’en voulu de lui poser la question il savait �galement que c’�tait quelque chose qui le hantait et qu’ils devaient au moins en parler une fois.
Il se redressa pour mieux se tourner vers lui, ses doigts se faufilant dans les boucles noires et son regard cherchant � croiser le sien.
� Blaine, je ne t’en voudrais pas si tu ne veux pas leur dire. Les choses ne se sont pas pass�es comme tu l’aurais voulu il y a 5 ans mais… Peut-�tre que �a sera diff�rent maintenant ? �
Blaine ouvrit la bouche pour r�pondre mais les mots rest�rent en suspens. 5 ans oui… 5 ans qu’il n’avait pas parl� � ses parents. Son fr�re lui donnait r�guli�rement des nouvelles et �a lui avait suffit mais aujourd’hui, il n’en �tait plus aussi s�r. Ce manque l’avait toujours fais souffrir mais il avait r�ussi � le pallier, � l’enfouir au plus profond de son c�ur et � ne plus y penser mais aujourd’hui… Il allait devenir p�re � son tour et ne savait pas encore s’il allait pouvoir y arriver. Et m�me si Burt Hummel avait peu � peu pris la place de son p�re il n’en restait pas moins un trou b�ant dans son c�ur � la place o� aurait d� �tre ses parents.
Il ne savait pas… Il ne se sentait pas le courage de les appeler, ni le courage d’entendre � nouveau Kurt se faire insulter par son p�re si jamais ils le prenaient mal.
� Blaine ? �
Il releva la t�te et croisa les yeux bleus inquiets de Kurt. Ca le fit sourire… Comme il pouvait aimer cet homme…
� Allonges-toi �, demanda Blaine en prenant Kurt par la taille et en le poussant doucement sur le divan.
Mais Kurt r�sista. � Quoi ? Non. Blaine ! On a encore beaucoup trop de choses � faire… Et on est en train de parler… �
Blaine l’entoura de ses bras et enfouit son visage au creux de son cou, respirant cette odeur qui lui calmait les sens absolument � chaque fois… Ou les exacerbait, selon le moment.
� S’il te pla�t… Juste quelques minutes. J’ai besoin de m’allonger contre toi quelques minutes… �
Il le pressa pendant un instant et �tait sur le point de relever les yeux pour lancer son regard triste auquel il savait que Kurt ne r�sisterait pas quand il entendit ce dernier soupirer et le sentit s’allonger doucement sur le divan. � Juste 5 minutes. �
Blaine cria int�rieurement victoire.
Il se mit sur le c�t�, au bord du divan et cala Kurt entre lui et le dossier avant de presser une fois, deux fois ses l�vres aux creux de son cou pour le remercier. Il le sentit frissonner dans ses bras et… Dieu que c’�tait bon…
Ils rest�rent ainsi un moment avant que Kurt ne reprenne la parole.
� Il faut en parler tu sais. Je ne veux pas que �a continue � te faire du mal comme �a… Je sais que tu as peur que ton p�re ne se retourne contre moi mais si c’est la seule raison qui t’emp�che de les appeler, tu n’as pas � t’inqui�ter, je saurais y faire face. Tu le sais �a… �
Blaine ne r�pondit pas imm�diatement. A la place, il embrassa � nouveau son cou avant de glisser le long de son torse. Sa main releva le pull de Kurt pour d�couvrir un peu son ventre et, arriv� � sa hauteur, ses l�vres se pos�rent sur la peau br�lante et tendue, tout pr�s de son nombril.
Kurt le laissa faire, levant les yeux au ciel et secouant l�g�rement la t�te.
� Qu’est-ce que tu peux �tre aga�ant parfois �, ajouta-t-il gentiment.
Il se mit � jouer avec les boucles noires �parses, se f�licitant int�rieurement d’avoir r�ussi � enlever � Blaine cette passion qu’il avait pour le gel.
� J’appellerai Cooper tout � l’heure. Je lui demanderai de ne rien leur dire… �
Kurt pin�a les l�vres mais ne r�pondit rien. C’�tait le choix de Blaine, pas le sien. Il voulait simplement qu’il consid�re la question au moins une fois…
Blaine posa sa joue sur le ventre chaud et remonta les mains contre les flans de Kurt pour les caresser.
� Dis… On pourra le voir quand ? �
� Hm… La premi�re �cographie est pr�vue pour la 10�me semaine, le m�decin doit nous donner la date exacte au prochain rendez-vous mais je pense que �a sera aux alentours de mi-janvier. �
� On le verra bien ? �
Kurt pouvait sentir le souffle br�lant de Blaine contre sa peau. Il cala mieux la t�te contre le bras du divan et continua � caresser ses cheveux.
� … J’esp�re… Je crois que l’on pourra m�me peut-�tre savoir s’il s’agit d’un gar�on ou d’une fille… �
Il entendit Blaine prendre une inspiration plus profonde et sourit. M�me s’il montrait peut-�tre le contraire, Kurt n’arrivait toujours pas � croire qu’il avait quelque chose qui grandissait dans son ventre… Quelque chose qu’il pourrait voir de ses propres yeux dans quelques semaines et qui prendrait d�finitivement le nom de � b�b� � dans son esprit. C’�tait encore difficile � croire…
� Tu voudras savoir toi ? �
� Hm ? �
Blaine releva des yeux brillants vers lui et r�p�ta. � Si c’est un gar�on ou une fille… �
Kurt r�fl�chit un moment tout en d�gageant le front de Blaine de ses bouclettes rebelles, puis il finit par sourir avant d’opiner doucement. � Si tu le veux aussi… �
Blaine lui offrit un de ses plus grands sourires. Il remonta le long de son torse pour l’embrasser tendrement. � Bien s�r que je veux savoir. �
Il l’embrassa encore et encore pendant un long moment avant de glisser entre leurs l�vres : � Je crois que j’ai une id�e… Pour mes parents… �
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11�me semaine – Ohio
Elle laissa �chapper un soupir de m�contentement lorsque la sonnerie de la porte d’entr�e retentit. Il �tait pr�s de 9h du matin, et elle n’attendait personne avant les premi�res heures de l’apr�s-midi.
Elle laissa tomber les tenues qu’elle �tait en train d’essayer depuis un moment maintenant et attrapa sa robe de chambre en satin. Wilhem, leur majordome, ayant pris sa journ�e elle ne pouvait donc compter que sur elle-m�me pour aller ouvrir � l’opportun qui ressonna � la porte apr�s 3 minutes d’attente.
� Oui oui, j’arrive �, lan�a-t-elle en descendant les escaliers du hall tout en v�rifiant que sa robe �tait bien ferm�e. Ses longs cheveux noirs boucl�s descendaient en cascade sur ses �paules et sa peau l�g�rement hal�e faisaient d’elle une femme absolument magnifique, tout autant que sa taille fine et son allure athl�tique. A 54 ans, tout le monde s’accordait pour dire qu’Elena Anderson ne faisait pas du tout son �ge.
Elle ouvrit la porte et tomba sur un grand gaillard � la mine essoufl�e.
� Oui ? � Demanda-t-elle d’un ton agac�.
L’homme lui tendit ce qui semblait �tre un recommand�.
� Excusez-moi… Le vigile m’a laiss� entr� mais je ne savais pas o� m’adresser alors j… �
� Ne vous inqui�tez pas �, le coupa-t-elle en prenant la lettre. Elle la regarda un moment et haussa un sourcil lorsqu’elle vit qu’elle �tait � son nom et � celui de son mari. La majeure partie du temps, il n’y avait que son mari qui recevait ce genre de courrier…
Elle observa un peu mieux l’adresse et sentit son souffle se couper soudainement lorsqu’elle reconnu l’�criture. Elle ne l’avait plus vu depuis tant d’ann�e mais elle l’a reconna�trait entre mille. Ces lettres rondes et longues, cette fa�on si particuli�re de faire le � E � majuscule de son pr�nom ne pouvait venir que d’une seule personne…
� Signez ici s’il vous pla�t… �
Elle prit une grande inspiration avant de relever ses yeux dor�s vers le postier qui lui tendait un crayon. Elle le prit d’une main tremblante et signa lentement avant de reposer le regard sur la lettre. Le tampon indiquait bien New York. Il s’agissait bien de Blaine… Son fils… Son petit gar�on qu’elle n’avait pas vu depuis plus de 5 ou 6 ans…
� Madame, vous allez bien ? �
Elle opina sans relever les yeux � nouveau.
� Oui… oui merci. �
Et elle lui ferma la porte au nez.
Ses longs doigts fr�laient le papier cartonn� avec d�licatesse. Ce n’�tait pas une lettre mais une carte… Elle tourna l’enveloppe et prit de longues secondes pour l’ouvrir, ne voulant en aucun cas d�chirer quoi que ce soit et n’ayant pas le courage de remonter dans un des bureaux du manoir pour prendre un ouvre-lettre. Son c�ur battait la chamade et tout un tas de possibilit�s envahissaient son esprit. Blaine… Allait-il bien ? Lui �tait-il arriv� quelque chose ? A lui ou � son… ami… ?
Elle sortit doucement la carte et ne put s’emp�cher de sourire en voyant � nouveau l’�criture de son petit gar�on.
Elle s’assit sur les premi�res marches de l’escalier et lu tout en caressant les lettres du bout des doigts :
X- Maman, Papa,
Le temps a pass� mais vous savez, je n’ai jamais cess� de vous garder pr�cieusement dans mon c�ur. Malgr� nos divergences et nos nombreuses disputes, malgr� le fait que vous n’acceptiez pas ma fa�on de vivre et que je n’accepte pas votre fa�on de penser, vous restez tout de m�me mon p�re et ma m�re et personne ne pourra me retirer cela.
C’est pour cela que Kurt et moi souhaitons vous pr�senter quelqu’un qui a d�j� chang� nos vies. En esp�rant qu’il changera la votre aussi… -X
Elle resta un moment ainsi, relisant une seconde fois les mots de Blaine sans les croire. Elle avait sur l’instant l’impression d’�tre dans un r�ve… Un de ces nombreux r�ves qu’elle faisait depuis plusieurs ann�es et qui la rendait tellement triste.
Puis elle finit par ouvrir lentement la carte et tomba sur une photo…
X-- http://data.imagup.com/11/1143981834.png --X
Elle porta sa main � sa bouche, les yeux grands ouverts sous la surprise.
� Oh mon dieu… � Murmura-t-elle doucement alors que des larmes rondes commencaient � couler sur ses joues. � Oh mon dieu �, continua-t-elle plus fort avant de se lever et de monter les escaliers. � John ! �